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La volupté respire
En tes yeux, en tes bras ;
Mais ton charmant sourire
Ne me retiendra pas.

Sur ton humble nacelle
Amené dans ce jour,
Avant l’aube nouvelle
J’aurai fui sans retour.
Ah ! jette un œil moins tendre
Sur un pauvre étranger ;
Il ne saurait te rendre
Qu’un regard passager.

Vois-tu la feuille morte
Glisser le long des eaux ?
Ainsi, l’heure m’emporte
Vers des climats nouveaux.
Le saule en vain murmure
Sur ces bords inconnus ;