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PRÉFACE

Si le public, comme je le pense, fait un bon accueil à ce livre que publie le comte Melchior de Polignac, un gentilhomme français et un délicat écrivain, une part du succès ira à la mémoire du charmant poète hongrois M. Sigismond de Justh, qui en fut l’instigateur.

J’eus le plaisir, voici quelques années, de retrouver à Alger M. de Justh, que je connais sais déjà, et je l’appréciai davantage en le connaissant mieux. C’était un esprit d’une délicieuse finesse, d’une rare distinction. Grand seigneur et artiste, avec la divination des belles choses, il se plaisait, dans ses domaines de Hongrie, à affiner le goût natif et