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Polichinelle

vous ai jamais fait aucun mal ; au contraire, je vous ai fait tout le bien qui m’a été possible. N’approchez pas davantage je vous en prie. Comment vous portez-vous, monsieur ? {Reprenant courage.) J’espère que vous êtes en bonne santé, ainsi que votre respectable famille ? Je vous suis très obligé de cette visite. Bonjour monsieur, je serais désolé de vous retenir car je sais que vous avez beaucoup d’affaires quand vous venez à Paris. {Le diable s’avance.) mon Dieu I que yais-je devenir ? Le diable se jette sur Polichinelle qui s’échappe et lui assène un coup de bâton, que le diable évite ainsi qu’une grêle d’autres, en se baissant et en se relevant le long de la balustrade, de telle sorte que Polichinelle au lieu de le battre, frappe sans relâche sur le devant du théâtre. Le diable sort. POLICHINELLE Ah ? ah ! ah ! {Il rit.) Il est parti, il a vu qu’il faisait trop chaud pour lui ; ah I ah 1 ah ! c’est un malin gaillard, un fin matois.