nelle, voici comment il rend l’allure de sa présentation ordinaire.
« Voilà, voilà Polichinelle ! le grand, le vrai, l’unique Polichinelle ! Il ne paraît pas encore et vous le voyez déjà ; vous le reconnaissez à son rire fantastique, inextinguible comme celui des dieux. Il ne paraît pas encore, mais il susurre, il siffle, il bourdonne, il babille, il crie, il parle de cette voix qui n’est pas une voix d’homme, de cet accent qui n’est pas pris dans les organes de l’homme et qui annonce quelque chose de supérieur à l’homme, Polichinelle par exemple. Il s’élance en riant, il tombe, il se relève, il se promène, il gambade, il saute, il se débat, il gesticule, il retombe démantibulé contre le châssis qui résonne de sa chute.
« Ce n’est rien, c’est tout, c’est Polichinelle, les sourds l’entendent et rient, les aveugles rient et le voient, et toutes les pensées de la multitude enivrée, se confondent en un cri : « C’est lui, c’est lui, c’est Polichinelle ! »
Et de fait, Polichinelle connut de beaux triomphes.
Pourquoi ?
Parce qu’il est fort, qu’il frappe et qu’il frappe dur ! Pensez donc qu’il tue son fils, sa