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Depuis longtemps nous écoutions
Les derniers refrains des pinsons,
Dans la feuillée
Émerveillée ;

Nos cœurs étaient remplis d’émois,
Le bois, la grève, avaient des voix,
Où l’amour tendre
Se fait entendre ;

Et c’est alors que dans ta main,
Je laissai la mienne en chemin…
Audace extrême,
Vois-tu je t’aime.