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On dit que le sang des aïeux
Se refuse à remplir tes veines,
Que loin d’être brave comme eux
Tu fuiras les luttes prochaines ;

On dit même que dans ton cœur,
Une coupable indifférence
A tari la voix de l’honneur
Et tout sentiment de vaillance.

Allons, jeunesse, lève-toi !
Ne souffre pas que l’on te raille !
Sous le bouclier de la foi,
Défends ton sang, défends ta taille !