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Que respirez-vous donc dans l’air ?
On voit à travers vos fourrures,
Sourire aux frissons de l’hiver,
Vos fraîches et douces figures ;
Et vos regards n’arrêtent pas ;
Tout les charme, les intéresse ;
Que se passe-t-il ici-bas ?
D’où vient ce souffle d’allégresse ?

Serait-ce un rayon de printemps
Dont Dieu réjouirait la terre,
Tout exprès pour vous, chers enfants ?
Enfants, d’où vient donc ce mystère ?
Jetez autour de vous les yeux,
Voyez, c’est la même tristesse,
Le monde n’est pas plus heureux,
Et le même souci l’oppresse ;