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Bénis son nom, et que tes larmes,
En l’arrosant le rendent fier ;
Et que ses ennemis d’hier,
Enterrant leur haine et leurs armes,
Oubliant leurs griefs passés,
À l’ombre de son mausolée,
Exhalent, l’âme désolée,
La prière des trépassés !…

Repose en paix vieillard célèbre !
Ta gloire ne périra pas :
Va rejoindre dans le trépas,
Cartier, ton compagnon funèbre !
Héritier de ses grands projets,
Tu sus en avoir le génie :
Tous deux, vous fîtes la Patrie,
Elle vous doit même regrets…


Ottawa, juin 1891.