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Ah ! sur sa mort, peuple, sanglote,
Cueille bien son dernier soupir,
Et que toujours son souvenir
Te rappelle un grand patriote !…
Vois, devant toi, cet horizon
Dont l’étendue est infinie !
Il fut taillé par son génie
Dans la confédération.

Ses œuvres remplissent la terre
Que tu foules en triomphant ;
Hier tu n’étais qu’un enfant,
Aujourd’hui, vaste est ta carrière.
Oh ! oui, tu peux lever le front,
Et marcher devant toi sans craindre,
Car l’homme qui vient de s’éteindre
T’a fait fort contre tout affront.