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ACROSTICHE


À MADAME GEORGE CÔTÉ, DE SAINT-HYACINTHE
Sur la mort de sa fille.


E n vain la froide terre aux cieux te disputait,
V ierge, dont la candeur n’était point de ce monde,
A u banquet des élus ton âme t’invitait !…

C alme ton ccœur, ô mère ! en ta douleur profonde,
O ffre à Dieu le calice où déborde le fiel…
T oute vie, ici-bas, passe hélas ! comme l’onde,
É t ceux qui ne sont plus nous attendent au ciel.


Avril, 1893