Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le lendemain, ton œil sans feu,
Fripponne, n’était plus le même ;
Je retire ce mot « Je t’aime »,
Rend-moi, cruelle, cet aveu !…

Dis-moi, dis-moi, ô jeune fille,
Dis-moi, ton cœur s’est-il fâché ?
Dis, l’amour en fut-il tranché
Comme la fleur, sous la faucille ?