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Il sait pourtant que dans nos veines
Coule le sang de ces héros,
Que tant qu’elles en seront pleines,
Nous survivrons à leurs bourreaux.

La secte injuste et fanatique,
S’épuisera, sans que jamais,
On puisse dire en Amérique :
« Ci-git le dernier français ! »

Aux jours sombres de la tourmente,
Qui vit tomber notre drapeau,
On crût notre race expirante,
Et sur le bord de son tombeau.

L’oppression, la tyrannie,
Unirent en vain leurs efforts,
Ceux qu’on a dit à l’agonie,
Sont devenus nombreux et forts.