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Debout, au gouvernail, ô dévoûment sublime !
Léon brave les flots et la conduit au port ;
L’élément infernal en vain roule et s’abîme,
Le Pilote divin n’en paraît que plus fort
Son front rayonne pur sous sa large tiare,
Il sourit avec grâce en regardant les cieux,
Car, là-haut, Jésus-Christ se dresse comme un phare
Qui répand dans la nuit ses rayons merveilleux.

Ô Léon, qui pourra jamais chanter ta gloire !
Le ciel même s’incline aux accents de ta voix ;
La catholicité résume ton histoire,
Tu planes sur le monde et fais taire les rois.
Tu parles, et ta voix ébranlant ta poitrine,
Vole de bouche en bouche au sein des nations,
Chaque élan de ton cœur féconde ta doctrine,
Et l’immortalité grave tes actions.