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Mais non, tu ne veux plus, Ô mignonne chérie,
Revoir ces lieux charmants, exempts de pleurs, d’ennui !
Ah ! puissé-je, du moins, entendre chaque nuit,
Ta voix, ta pure voix, bercer ma rêverie !
Et je m’entretiendrai de son accent pieux,
Me rappelant l’aveu de ta vive tendresse,
Et puis je laisserai s’envoler ma tristesse
Dans le vague des cieux !


Juin 1892.