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4 755,5 081,5 018,5 552,5 582,5 296 ;

les nombres correspondants des condamnés, sous l’empire d’une même législation criminelle, se sont élevés à

882,967,948,871,834,766,

pour les crimes de la première espèce, et à

3 155,3 381,3 288,3 680,3 641,3 364,

pour ceux de la seconde. De là, on déduit

0,4649,0,5071,0,4961,0,4723,0,4657,0,4598,

pour les rapports des nombres de condamnés à ceux des accusés de crimes contre les personnes, et

0,6635,0,6654,0,6552,0,6628,0,6523,0,6352,

pour les rapports des nombres de condamnés à ceux des accusés de crimes contre les propriétés ; où l’on voit que les uns et les autres n’ont pas beaucoup varié d’une année à une autre, mais que les derniers excèdent notablement les premiers.

En prenant pour et les sommes des nombres d’accusés et de condamnés dans le cas des crimes contre les personnes, et pour et leurs sommes dans le cas des crimes contre les propriétés, nous aurons

= 11 016, = 5 268, = 31 284, = 20 509 ;

d’où il résulte ces deux rapports :

= 0,4782, = 0,6556,

dont le second surpasse le premier d’un peu plus du tiers de celui-ci. Au moyen de ces nombres, on trouve

0,4782 ± (0,00675),

pour les limites (a) de l’inconnue , relative aux crimes contre les personnes, et

0,6556 ± (0,00380),