que l’on aura
,
.
La quantité positive pourra être une fonction continue ou discontinue de , entièrement arbitraire, pourvu qu’elle satisfasse à la première de ces équations : pour chaque expression donnée de , il y aura une valeur numérique de , tout-à-fait déterminée ; mais à chaque valeur donnée de , correspondront une infinité d’expressions différentes de , ou de lois différentes de probabilités.
Lorsque toutes les valeurs de , depuis zéro jusqu’à l’unité, seront également possibles, la quantité sera indépendante de , et devra être l’unité pour satisfaire à la première des deux équations précédentes ; en vertu de la seconde, on aura alors . Si cette quantité est croissante depuis jusqu’à , de manière que la chance qu’un juré ne se trompera pas, soit elle-même d’autant plus probable qu’elle approchera davantage de la certitude ; si, de plus, croît uniformément, on fera
;
et étant des constantes positives. On aura alors
;
d’où l’on tire
,
;
ce qui exige que l’on n’ait pas . Il en résultera
;
en sorte que la chance moyenne ne pourra par excéder , ni être moindre que , qui répondent à et .
Supposons encore que varie en progression géométrique, pour des accroissements égaux de ; et prenons
;