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les sommes s’étendant depuis jusqu’à . Supposons que les causes de toutes les valeurs possibles de A n’éprouvent aucun changement, soit dans leurs probabilités respectives, soit dans les chances qu’elles donnent à chacune de ces valeurs. Il y aura alors une quantité spéciale dont la moyenne des valeurs de A, s’approchera indéfiniment à mesure que augmentera de plus en plus, et qu’elle atteindrait si devenait infini. Or, la formule (k) exprimera la probabilité que cette quantité est comprise entre les limites (no 106)

,

qui ne contient rien d’inconnu.

11o. Dans une seconde série d’un très grand nombre d’épreuves, soient la somme des valeurs de A, et ce que deviendra la quantité qui se rapporte à la première série. La formule (k) exprimera également la probabilité que la différence des deux moyennes, sera comprise entre les limites (no 107)

 ;

ou bien, à cause que l’on aura à très peu près , ce sera aussi la probabilité que la moyenne relative à la seconde série, tombera entre les limites

,

qui ne dépendent que des résultats de la première et de la quantité donnée , et qui sont d’autant plus étroites que est plus grand par rapport à .

12o. Pour déterminer la valeur d’une même chose A, on a fait plusieurs séries d’épreuves, composées de très grands nombres , , , etc.