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qu’on ait

,

il y aura la probabilité que ne différera de , que d’une quantité déterminée et de l’ordre de petitesse de . De plus, en négligeant toujours les termes qui ont pour diviseur, on verra aussi, comme dans ce numéro, qu’il sera permis d’employer, dans l’équation (14), cette partie de la valeur précédente de , sans rien changer à la probabilité de cette équation. L’autre partie de la valeur de étant exactement la quantité , on aura donc

 ;

au moyen de quoi l’équation (14) deviendra d’abord

.

Cela posé, soit une fonction donnée de . L’analyse des nos 97 et nos 101, et par suite, l’expression de du numéro précédent, s’étendront sans difficulté à la somme des valeurs de qui auront lieu dans les épreuves que nous considérons. Il suffira de prendre au lieu de A une autre chose A dont les valeurs soient celles de cette fonction . La probabilité infiniment petite d’une valeur quelconque de A sera la même que celle de la valeur correspondante de , et s’exprimera, en conséquence, par à la ième épreuve ; et si l’on désigne par , , , etc., ce que deviennent relativement à A, les quantités , , , etc., du no 101, qui se rapportent à A on aura

,, etc.

Donc, en appelant , la somme des valeurs de A qui auront lieu