Page:Poisson - Recherches sur la probabilité des jugements en matière criminelle et en matière civile, 1837.djvu/283

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

celles qui s’en déduisent en y mettant et au lieu de et , ont donc aussi des valeurs finies ; par conséquent, la remarque relative à l’équation (8) ne s’applique plus aux équations (9). Or, en mettant et à la place de et , dans les intégrales qui répondent à et , nous aurons

, ;

au moyen de quoi et des formules précédentes, les équations (9) se changent en celles-ci :

Mais l’intégrale étant infinie, ces dernières équations ne pourraient pas subsister, si les constantes et n’étaient pas nulles ; il faut donc qu’on ait identiquement et  ; ce qu’on pourrait d’ailleurs vérifier, si cela était nécessaire. Cela étant, les deux dernières équations se réduiront à une seule, savoir :

,

qui aura lieu pour les deux cas de pair et de impair ; et si l’on y fait

,

et qu’on ait égard à la formule (6), on en conclura finalement

, (10)