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et étant encore des constantes différentes de et . On a fait, dans ces dernières équations,

et l’on a désigné par , ce que devient quand on y change le signe de , et par et , ce que deviennent et par le changement du signe de . Or, en renversant l’ordre des termes de et , qui sont en nombre fini, il est facile de voir que l’on a et quand est pair, et quand est impair ; au moyen de quoi les équations précédentes deviennent plus simplement

(9)

Dans chacune des deux quantités et que ces équations renferment, on devra, d’après l’origine des doubles signes de leurs différents termes, prendre le signe supérieur ou le signe inférieur d’un terme quelconque, selon que la quantité qui s’y trouve élevée à la puissance sera positive ou négative.

Maintenant, en vertu des équations (7), on a

Les intégrales contenues dans les seconds membres de ces équations sont des quantités finies ; les intégrales et , et par suite,