soit par celle de l’événement contraire, qui sont toutes deux également probables.
En comparant 23 ou 12 (1 + 13), à la probabilité de la similitude, que nous avons trouvée dans le no 27, on aura . Lors donc qu’à priori nous n’avons aucune donnée sur la chance d’un événement G, de sorte que nous puissions supposer également à toutes les valeurs possibles, la probabilité de la similitude dans deux épreuves consécutives, est la même que s’il y avait, entre les chances de G et de l’événement contraire, une différence , sans que l’on connût la chance la plus favorable. Nous déterminerons tout à l’heure la probabilité de la similitude dans les cas où l’on sait à priori que toutes les valeurs possibles de , au lieu d’être également possibles, s’écartent très probablement fort peu d’une fraction connue ou inconnue.
(46). Maintenant, l’événement simple dont la chance est inconnue, étant toujours désigné par G, appelons H l’événement contraire dont la chance sera l’unité diminuée de celle de G, et supposons : 1o, que l’événement observé E soit l’arrivée de G un nombre de fois et de H un nombre de fois, dans un ordre quelconque ; 2o, que l’événement futur E′ soit l’arrivée de G un nombre m' de fois et de H un nombre de fois, aussi dans un ordre quelconque.
Pour la valeur de la chance de G et de celle de H, les probabilités et de E et E′ seront (no 14)
et désignant des nombres indépendants de . On aura donc
pour la probabilité de E′ après l’observation de E. Le nombre a disparu de cette formule ; la valeur qu’on y mettra pour , sera