et, en effet, nous n’avons alors aucune raison de croire, dans une première épreuve, à l’arrivée de G plutôt qu’à celle de l’événement contraire. Mais si l’on prend pour chacun des événements E et E′ l’événement simple G, auquel cas on aura,
il en résultera
pour la probabilité que G étant arrivé une première fois, arrivera encore une seconde fois, de manière que la probabilité de son arrivée, aura augmenté de 16, de la première à la seconde épreuve. Elle diminuera de la même fraction, et se réduira à 12 − 16, ou 13, à la seconde épreuve, lorsque l’événement contraire aura eu lieu à la première ; car en prenant celui-ci pour E, et toujours G pour E′, c’est-à-dire en faisant
on en conclura
pour la probabilité que G n’ayant point eu lieu la première fois, arrivera à la seconde épreuve.
À priori, la probabilité que G arrivera deux fois de suite sera, par la règle du no 9, le produit de la probabilité 12 qu’il aura lieu une première fois, et de la probabilité 23 qu’étant arrivé cette fois-là, il arrivera encore à la seconde épreuve ; elle sera donc 13, au lieu de 14, qui serait sa valeur si la probabilité de G était 12 à la seconde épreuve comme à la première. La similitude des deux événements qui arriveront dans les deux premières épreuves, aura une probabilité double ou égale à 23 ; car cette similitude aura lieu, soit par la répétition de G,