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» Un jour, on m’a nommé chantre d’Évangeline,
» Parce qu’exhumant le passé
» J’ai tiré de l’oubli la charmante héroïne
» D’un petit peuple dispersé.
» Rêveur calme et serein, toujours de la mêlée
» J’ai fui les sanglants tourbillons,
» Préférant loin du bruit ma retraite isolée,
» Pleine de fleurs et de rayons.
« Pourquoi ce peuple ému penché sur ma poussière ?
» Pourquoi ce bruit sur mon cercueil ?
« J’aimais la solitude… Une modeste pierre
» Suffit au rêveur sans orgueil. »