Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 68 —

De sa victoire satisfaite
La muse entre sans hésiter.
Ses vaillants complices comme elle
Font irruption pêle-mêle…
La place est prise… Il faut chanter !


Alors dans mon cerveau bourdonne
Longtemps l’étrange bataillon,
Comme dans un clocher quand sonne
Un étourdissant carillon.
De sa victoire déjà lasse,
La muse pour vider la place
Aux souvenirs donne congé ;
Pensers, amours suivent bien vite.
Et grâce à cinq strophes sans suite
Voilà mon esprit soulagé !