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qui m’a poussé à cette ré-impression. La première édition étant épuisée, j’avais lieu d’être satisfait d’un si rapide écoulement et je n’aurais pas risqué les frais d’une deuxième si je n’avais pas eu à livrer près de deux cents exemplaires qui me sont demandés. J’ajouterai que l’accueil fait à la première apparition de l’ouvrage par le public, par la presse et par nombre d’écrivains éminents du Canada et de la France, n’a pas été non plus étranger à ma détermination.

Je suis loin de m’enorgueillir outre mesure de l’attitude bienveillante du public, car je la dois moins au mérite de mon œuvre qu’au réveil littéraire qui se manifeste et au goût des choses de l’esprit qui s’est singulièrement