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Que le vent de novembre effeuille le bocage,
Que la brise de mai ramène les beaux jours,
Pour vous c’est la patrie, et votre aile voyage
De ma main bienfaisante au lieu de vos amours.


Soyez les bienvenus, hôtes toujours fidèles,
Qui n’avez pas suivi dans leur rapide essor
Les merles oublieux, les folles hirondelles,
Et qui restez ici pour partager mon sort.