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Tous deux fils de l’Empire, héritiers d’un grand trône
Fondé sur vingt peuples divers,
Meurent sans avoir ceint la pesante couronne
Qui faisait ployer l’univers.


Quand le duc de Reischtadt par l’astuce autrichienne
Meurt lentement empoisonné,
Le prince plus heureux sur la rive africaine
Tombe de gloire couronné.


Salut, ô noble enfant d’une race immortelle,
Digne des héros d’autrefois ;
La France sans pitié te refusera-t-elle
La sépulture de ses rois ?