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Rêvant dans son repos de nobles destinées,
L’esprit hanté de tant d’exploits ;
Sentant, au souvenir des funestes journées,
Se réveiller son sang gaulois,


Il allait, de l’empire éphémère espérance,
Combattre pour l’humanité,
Accomplissant lui seul ce que faisait la France
Aux jours de sa virilité.


Prince, tu n’as laissé, pour déplorer ta perte,
Rien qu’une pauvre femme en deuil ;
Car le parti puissant que ta mort déconcerte
Tombe avec toi dans le cercueil !