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V
C’est que l’Être éternel fit des lois immuables,
L’esprit pour concevoir et le cœur pour aimer.
Il mit tout près de l’homme, ô desseins admirables !
Un être faible et bon pour plaire et pour charmer.
L’homme a beau voyager de l’Équateur au Pôle,
De l’aurore au couchant un charme le poursuit,
Car dans l’humble foyer, attentif à son rôle,
À travers la distance un cœur ami le suit.


Ambitieux, l’amour se rit de tes trophées.
Le mal qui nous consume est un mal bien connu…
Nos femmes sont les fées,
Et leur règne est venu !