Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/26

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 13 —

Ô vous que l’au-delà plus jamais ne torture,
Dormez dans vos linceuls, calmes, silencieux ;
Et quand l’ennui de vivre envahit la nature
Qu’une éternelle paix sur vous tombe des cieux !

iii

Sous le parvis du temple, à l’ombre salutaire
De la maison de Dieu, pauvre père, tu dors ;
Ta tombe est là d’hier, muette et solitaire ;
Dans la paix du Seigneur, dans l’oubli de la terre
Tu dors le grand sommeil, loin des bruits du dehors !