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Et si parfois il me demande
Pourquoi je suis si grisonnant,
Avec douceur je le gourmande
Et je lui dis : « Rien d’étonnant,
Car tes défauts sont les complices
Des jours que le ciel m’a repris,
Et chacune de tes malices
Met sur ma tête un cheveu gris !
C’est pour cela que tu vois poindre
Ces cheveux que tu n’aimes pas. »
Alors, ému, je le vois joindre
Ses petites mains, et tout bas,