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LE NAVIRE ALLEMAND


Poésie dite par l’auteur à une séance de l’Institut-Canadien de Québec,
le 15 octobre 1888.

Le vent de la tempête à travers la nuit sombre
A cessé sa clameur. Des nuages sans nombre,
Courant dans le ciel noir, par l’orage emportés,
Rasent d’un vol plus lourd les flots moins tourmentés.
L’abîme est au repos, la voûte est sans étoiles ;
Vapeur au fond de cale et brise dans les voiles,