Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/20

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LES MORTS


à mon père

i

Quand l’âpre vent d’hiver souffle sur la colline,
Que les feux attiédis du soleil qui décline
N’échauffent plus les nids perdus dans les sillons ;
Quand les prés sans gazons n’ont plus de doux murmures
Et que des bois déserts les puissantes ramures
Voient tomber leur feuillage en légers tourbillons ;