Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 173 —
Tu n’as ni fiers archers, ni puissants capitaines ;
Et quand pour un peu d’or sur des plages lointaines
Rugissent les canons de nos modernes Tyrs,
Ô Prince de la Paix, tu n’as pour tous tonnerres
Que les accents émus de tes missionnaires,
Et tes droits sont scellés du sang de tes martyrs !
ii
Gloire à toi, Léon Treize ! immortelle figure
Qu’un siècle sans rival marque en traits rayonnants !
Esprit au vol puissant dont la vaste envergure
Plane sans nul effort sur tous les continents !