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Tu n’as ni fiers archers, ni puissants capitaines ;
Et quand pour un peu d’or sur des plages lointaines
Rugissent les canons de nos modernes Tyrs,
Ô Prince de la Paix, tu n’as pour tous tonnerres
Que les accents émus de tes missionnaires,
Et tes droits sont scellés du sang de tes martyrs !

ii

Gloire à toi, Léon Treize ! immortelle figure
Qu’un siècle sans rival marque en traits rayonnants !
Esprit au vol puissant dont la vaste envergure
Plane sans nul effort sur tous les continents !