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Car en sondant la peine extrême
Qui pèse sur mon cœur en deuil
Je sens qu’une part de moi-même
Est là dans ce petit cercueil !
Pauvre berceau ! Le voilà vide
De son fardeau si précieux ;
Une main amie et rapide
L’enlève et le cache à nos yeux.
Mais à la place accoutumée
Le petit berceau reviendra.
Bientôt une figure aimée
Dans ses langes nous sourira !