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L’Angélus, plus tardif, appelle
Le laboureur à ses moissons,
Le prêtre à son humble chapelle,
L’abeille aux fleurs des verts buissons.


Et lorsque le soleil, sans voiles,
Émerge au bord de l’horizon,
Éteignant toutes les étoiles
Pour les semer sur le gazon,


De sa voix claire et monotone,
De nos bois orgueilleux chanteur,
Le rossignol gaîment entonne
Son hymne au divin créateur.