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La mère par les pleurs brisée
Rassemble les langes épars,
Triste confusion causée
Par le plus triste des départs.


Tableau touchant ! Je vois sa lèvre
Mettre un baiser dans chaque pli
Encore imprégné de la fièvre
Du petit être enseveli.


Je m’approche, je la console,
Moi, pauvre père inconsolé ;
Moi que le désespoir affole,
Qu’étouffe un sanglot refoulé !