Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/120

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 107 —

Mais elle, doucement loquace et familière,
Me dit : J’ai poursuivi ma course journalière,
Et de même qu’hier j’ai par d’égaux instants
Marqué sans me presser le cours fatal du Temps.
Ne te plains pas de moi, car tu serais injuste ;
Souviens-toi que courbé sur le travail auguste,
Inconscient du temps qui sans merci fuyait,
Le cœur battait plus vite et l’esprit travaillait !