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ii
Ainsi, bronze servile, oubliant ton histoire,
Le temps où tu bravais d’héroïques assauts,
Comme un ancien lutteur endormi dans sa gloire,
Ton réveil sans éclat ne fait peur qu’aux oiseaux !
Longtemps accoutumée à ton morne silence,
Ignorant que jadis tu vomissais l’enfer,
L’enfance de nos jours, ô naïve insolence,
Nargue la foudre éteinte en ta bouche de fer.