des deux premiers chapitres ; le troisième sera consacré à l’examen de la cause des mouvements singuliers des globules dont il vient d’être question dans les capillaires.
Les animaux qui nous ont servi dans ces recherches sont, parmi les batraciens, la grenouille verte (rana esculenta, Linn.), la grenouille rousse (rana temporaria, Linn.), et leurs têtards ; le crapaud commun (rana Bufo, Linn.), les salamandres aquatiques et leurs têtards (salamandra cristata, salam. punctata, Latr. salamndra exigua, Rusconi) ; et parmi les mammifères, la souris blanche (mus, musculus, Linn.), de très-jeunes surmulots (mus decumanus, Linn.) et de très-jeunes chats domestiques (felis catis, Linn.). Les observations sur les mammifères ont été faites à une température de vingt à trente degrés centigrades.
CHAPITRE PREMIER.
Nous avons vu que les artères augment de volume à chaque contraction du ventricule[1]. Nous avons aussi établi que, dans la systole du cœur, la pression du sang contenu dans ces vaisseaux
- ↑ Physiologie de M. Magendie, et Recherches sur l’action des artères dans la circulation artérielles. (Journal de physiologie de Magendie, t. ix, p. 44.)
science, sont les mêmes que ceux consignés dans la deuxième partie de notre Mémoire sur la circulation veineuse, mais obtenus par des moyens d’investigation tout à fait différents.