Page:Poincaré - Thermodynamique (ed. 1908).djvu/463

Cette page n’a pas encore été corrigée

414 M THERMODYNAMIQUE.

donc

(\dfrac {d}{dt})*(\dfrac {əH’}əqb) = (\dfrac {d}{dt})*(\dfrac {dH}{dqb})


Nos équations deviennent donc


Elles conservent donc la même forme. Si le nombre des paramètres à variation rapide autres que les p se réduit à ɾ, le système est monocyclique ; mais le facteur intégrant n’est plus ɾ/L mais ɾ/qbsb.

Les relations s, : s2 ne sont pas homogènes par rapport aux q, puisque le premier membre est du premier degré et le second du degré o.

Il en résulte qu’après l’élimination des qe, L ne sera plus homogène du second degré par rapport aux q et que H pourra contenir des termes de degré impair par rapport à ces qualités

Les équations cessent donc d’être réversibles, c’est-à-dire de demeurer invariables quand on change le signe du temps. Helmholtz désignant par mouvements cachés ceux qui correspondent aux paramètres p, pour lesquels P, est nul, l’irréversibilité des phénomènes doit alors être attribuée a l’existence de mouvements cachés dans le système. L’exemple le plus simple d’un tel système est le pendule de Foucault ; dans ce cas, le mouvement caché est celui de la Terre ; c’est ce mouvement qui empêche le pendule de repasser en sens inverse par les positions qu’il a occupées antérieurement et détruit la réversibilité du phénomène.