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des quantités L, A, T, a, 7. et p ; connaissant les valeurs de p pour diverses températures, on déduit la fonction qui lie p et T, et par dérivation on a p’ ; il ne reste plus qu’à vérilier l’égalité des valeurs numériques des deux membres de la formule. *

La plus délicate des mesures à elfectuerest celle du volume spécifique a de la vapeur saturée. En 1861, MM. l’air bain et Tate (’) ont opéré sur l’eau ; tout récemment, et par deux méthodes très bonnes, M. Pérot. (2) a déterminé le volume spécifique de la vapeur d’eau et de la vapeur d’éther saturées. Ce dernier savant se servait de la formule (3) pour calculer l’équivalent mécanique de la.chaleur ; les nombres qu’il a obtenus sont voisins de 424. En déterminant les diverses quantités qui entrenl dans la formule sur le même échantillon d’éther, il a trouvé 424,67. La faible différence entre ce nombre et ceux donnés par les dernières expériences de M. Joule et de M. Rowland confirme l’exactitude de Clapeyron.

MM. Cailletet et Mathias (“) ayant déterminé la densité de Féthylène, du protoxyde d’azote, (Ie l’acide carbonique et de l’acide sulfureux à l’état liquident à l’état de vapeur saturée, 7. et o’ étaient connus. M. Mathias (*) a complété ces recherches en mesurant la chaleur latente de vaporisation des trois derniers corps, et il a trouvé le plus complet accord entre les résultats de ces mesures et les nombres fournis par la formule de Clapeyron.

(’) Ann. de Chim. et de Phys., 3’ série, t. LXII, p. 249. (2) Ann. de Chim. et de Phys., 6° série. t. XIII, 1888, p. 145. (’*) Journ. de Phys., 2° série, t. V, 1886, p. 549, et t. VI, 1887, p. 414. ( ) Ann. de Chim. et de Phys., 6’ série, t. XXI, 1890, p. 69.