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QUELQUES CONSÉQUENCES nu PIUNCIPE DE cAaNo’r. 135 par Visotherme BC, nous arriverions, en répétant le raisonnement du § 107, à une conséquence en contradiction avec le principe de Clausius.

HO. 4° Le long d’une diabétique la température varie toujours dans le même sens.

S’il en était autrement en deux points de Yadiabatique, la température pourrait avoir la même valeur et, par suite, une même isotherme couperait l’adiabatique en deux points. Mi. 5° Le long d’une isotherme la quantité de chaleur dQ fournie au corps et correspondant à un élément de cetteiligne a toujours le même signe. En effet : la quantité dQ ne peut changer de signe qu’en devenant nulle ; au point correspondant à dQ: o, l’isotherme considérée serait tangente à une diabétique, ce qui ne peut avoir lieu.

H2. Cycle de Carnot. — De ces propriétés il résulte que, si nous traçons deux isothermes et deux diaboliques, nous Fig. 1’7.

A.

B

D

nepouvons avoir que quatre points de rencontre. Nous devons donc représenter un cycle de Carnot par un quadrilatère curviligne ABCDÁ fig. x7).