Page:Poincaré - Théorie des tourbillons, 1893.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE II


CONSÉQUENCES DU THÉORÈME DE HELMHOLTZ


22. Cas des mouvements permanents. — Le mouvement est permanent quand toutes les fonctions que nous avons définies ne dépendent pas de mais seulement des variables d’Euler. Par conséquent, dans le cas des mouvements permanents :


et [1] :


relation qui s’applique d’ailleurs à une fonction quelconque

Dans ces conditions, on peut déduire du théorème fondamental de Helmholtz un certain nombre de conséquences.

23. Théorème.Si le mouvement est permanent, il existe