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THÉORÈMES RELATIFS AUX LIQUIDES SEULS

Ces deux propositions résultent immédiatement de ce que est constant dans les mêmes conditions [6] ; elles s’appliquent aux liquides et aux gaz, quand existe la fonction que nous avons appelée

18. Théorèmes relatifs aux liquides seuls. — Fig. 8.
Fig. 8.
Soit un tube de force infiniment délié ; et soient deux sections droites infiniment voisines de ce tube. Le volume du tube compris entre ces deux sections (fig. 8) peut être assimilé à un cylindre ayant pour base l’une d’elles , et pour hauteur et étant les points des deux sections situés sur une même ligne de tourbillon. Le volume de ce cylindre sera :

À une autre époque, les molécules qui constituaient ce volume formeront un autre tube de tourbillon ; les molécules qui occupaient les deux sections droites occuperont d’autres sections infiniment voisines qui ne seront pas nécessairement des sections droites. Mais le volume, assimilable à un cylindre, qu’elles comprennent entre elles sera


étant la longueur d’une géneratrice, et la section droite.

S’il s’agit d’un liquide, son volume reste constant et :