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par ce qui donne :

La loi de Newton donnerait

Nous devons donc choisir, pour l’invariant celui qui se réduit à à l’ordre d’approximation adopté, c’est-à-dire Les équations (9) deviendront :

(11)

Nous voyons d’abord que l’attraction corrigée se compose de deux composantes ; l’une parallèle au vecteur qui joint les positions des deux corps, l’autre parallèle à la vitesse du corps attirant.

Rappelons que quand nous parlons de la position ou de la vitesse du corps attirant, il s’agit de sa position ou de sa vitesse au moment où l’onde gravifique le quitte ; pour le corps attiré, au contraire, il s’agit de sa position ou de sa vitesse du moment où l’onde gravifique l’atteint, cette onde étant supposée se propager avec la vitesse de la lumière.

Je crois qu’il serait prématuré de vouloir pousser plus loin la discussion de ces formules ; je me bornerai donc à quelques remarques.

1o Les solutions (11) ne sont pas uniques ; on peut, en effet, remplacer qui entre en facteur partout, par


et étant des fonctions arbitraires de ou encore ne plus prendre nul, mais ajouter à des termes complémentaires quelconques, pourvu qu’ils satisfassent à la condition (10) et qu’ils soient du 2d ordre par rapport aux en ce qui concerne et du 1er ordre en ce qui concerne et

2o La 1er équation (11) peut s’écrire :

(11bis)


et la quantité entre crochets peut, elle-même, s’écrire :

(12)