reste dans notre enseignement classique je ne sais quoi de la vieille âme grecque, je ne sais quoi qui nous fait toujours regarder en haut. Et cela est plus précieux, pour faire un savant, que la lecture de bien des volumes de géométrie.
Et maintenant, les statistiques nous apprennent-elles que les élèves des sections A, B, C décrochent plus de succès à l’École Polytechnique que ceux de la section D ou bien est-ce le contraire ? J’avoue que je n’en sais rien et que cela m’importe peu. D’abord ce qu’il faudrait savoir, c’est si, dans toute la maturité de leur talent, les savants issus des trois premières sections rendent à la science plus ou moins de véritables services que ceux que nous fournit la quatrième ; et pour cela il faudrait peser et non compter, ce que les statisticiens ne savent pas faire. Et puis si le résultat n’était pas celui que j’attends, cela prouverait simplement que l’enseignement des sections A, B, C n’est pas ce qu’il devrait être et doit être réformé.