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hypothèses cosmogoniques

Comme $\mathrm {T}$ est proportionnel à la température absolue, la chaleur spécifique de la masse gazeuse est proportionnelle à

$\mu -2.$

1^o Pour un gaz monoatomique, on a

$\mu =1,\qquad \mu -2=-1,$

la chaleur spécifique est donc négative,

2^o Pour un gaz diatomique, on a

$\mu ={\frac {5}{3}},\qquad \mu -2=-{\frac {1}{3}},$

la chaleur spécifique est donc encore négative.

3^o Pour un gaz triatomique ou polyatomique, on a

$\mu >2,$

la chaleur spécifique est donc positive.

Comparons cette chaleur spécifique de l’ensemble de la masse gazeuse à la chaleur spécifique du gaz à volume constant, celle qu’on désigne par $c$. S’il s’était agi de l’échauffement d’un gaz à volume constant, on aurait eu simplement

$d\mathrm {Q} =\mu \,d\mathrm {T} ,$

c’est-à-dire que le coefficient $\mu$ est proportionnel à la chaleur spécifique à volume constant $c.$

Par suite, la chaleur spécifique de la masse gazeuse libre, comparée à $c$, a pour valeur

${\frac {\mu -2}{\mu }}c.$

Pour les gaz monoatomiques, $\mu =1,$ la chaleur spécifique est $-c.$

Pour les gaz diatomiques, $\mu ={\frac {5}{3}},$ la chaleur spécifique est $-{\frac {c}{5}}.$

Nous retrouvons donc, par la théorie cinétique des gaz, exactement les mêmes résultats que par la théorie des gaz parfaits.

Étudions de même le coefficient de dilatation de la masse gazeuse. Si nous changeons $r$ en $\lambda r$, le viriel

$\mathrm {V} =-\sum {\frac {mm'}{r}}$