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hypothèse de sir g. h. darwin

c’est-à-dire à

ou encore à

Or, (masse de la Lune) et (masse de la Terre) sont des constantes, et nous regarderons aussi (distance de la Lune à la Terre) comme constant. Par suite, le couple est proportionnel à

Le moment de rotation de la Terre aura sa dérivée proportionnelle au couple  : nous aurons donc l’équation

étant une certaine constante positive.

Comme , moment d’inertie de la Terre, est proportionnel au carré de son rayon, nous pouvons écrire l’équation précédente ainsi

étant une nouvelle constante positive. De là nous tirons

(37)

Par suite du refroidissement, le rayon terrestre diminue, et est négatif ; donc, au second membre de l’équation (37), nous avons un terme positif dû au refroidissement séculaire, et un terme négatif dû au frottement de la marée.

Posons

étant une quantité positive. L’équation (37) s’écrit

(38)