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en compagnie de nos animaux domestiques, et qui est maintenant consacrée tout entière à des méditations silencieuses ou à de brefs échanges de réflexions mélancoliques.



10. De Londres, 11 août ; n° 270.
11. De M. Klobukowski, 11 août, n° 171.
12. De M. Klobukowski, n° 169. De M. Paul Cambon, n° 267.
13. Mlle de Frecynet a eu la gracieuseté de me rendre spontanément, après la mort de son père, les lettres que j’avais écrites, pendant la guerre, au regretté président.
14. Voir L’Union sacrée, journée du 30 juillet.
15. Télégramme de Thérapia, 11 août 1914.
16. Bucarest, 10 août, reçu le 11 à 10 h 40, n° 45.
17. Télégrammes de M. Paléologue, nos 407, 408, 409, 11 août.
18. Télégramme de M. Deville, Athènes, 11 août, n° 116.
19. Voir Les Balkans en feu.

Mercredi 12 août

Dans la matinée, le colonel Aldebert me rapporte de Belgique une lettre du roi Albert : « Louvain, le 11 août 1914. Cher et grand ami, je vous remercie de tout cœur de l’appréciation élogieuse de la conduite des troupes belges dont vous avez bien voulu vous faire l’interprète, au nom du général Joffre, dans votre lettre du 9 août. L’armée belge et moi, nous en sommes fiers et nous y attachons le plus grand prix… Je réponds d’une façon formelle au vœu exprimé par le généralissime français : l’armée française peut compter sur le concours absolu de l’armée belge à l’aile gauche des armées alliées dans la limite de ses forces et de ses moyens restants et dans celle où ses communications avec la base d’Anvers, où sont enfermées toutes ses ressources en munitions et en vivres, ne seraient pas menacées d’être coupées par des forces ennemies importantes, Afin d’être renseigné sur les opérations des grandes armées alliées et de pouvoir ainsi coordonner nos propres mouvements avec les leurs, j’ai désigné, pour être attaché au général Joffre, le major de Melotte, après que sa mission auprès du général Sordet sera terminée, et au général Lanrezac, le colonel d’Orgeo de Marchovelette. J’accueillerai, d’autre part, avec grand plaisir les officiers que vous voudrez bien me désigner pour être attachés à mon quartier général. Croyez, cher et grand ami, à la profonde gratitude de l’armée belge et de son chef pour l’appui fraternel